2 déc. 2008

Merci à "témoins"

Merci au site de Témoins, et notamment à Jean, d'avoir accepté de référencer ce blog "débutant" !

Alors bienvenue à ceux qui viendront faire un coucou ici ! N'hésitez pas à réagir, par le biais des commentaires ou en m'envoyant un mail à despiedsetdesailes@gmail.com !

Et pour ceux qui m'ont demandé... la suite du billet sur la repentance arrive très bientôt...

Allez, une exclu... le titre sera : Repentance , yeaaaaaaah !

12 nov. 2008

Repentance.... beurk !!!

Avec cet article, j'inaugure une nouvelle rubrique intitulée "gros mots"...

Vous savez, tous ces mots très religieux qui font crisser des dents, évoquent parfois des périodes sombres de l'histoire comme l'inquisition, rappellent des sermons moralistes et ennuyeux à mourir ou des vieux (ou jeunes d'ailleurs !) donneurs de leçons... prompts à les employer pour les autres et qui vous donnent envie de hurler au mieux "gros hypocrite", au pire "espèce de ...." Mais bon, je préfère m'arrêter là !

"Repentance" me paraît donc tout à fait approprié pour démarrer la série...



Fermez les yeux et pensez à ce mot.

Que vous vient-il à l'esprit ?

Confessionnal, pénitence, culpabilité, "je ne suis qu'une grosse bouse incapable de mener une vie chrétienne digne de ce nom", etc...


Bref, des choses pas forcément agréables mais bien souvent l'idée :
- pour les croyants, d'un passage obligé, une sorte "d'huile de foie de morue" chrétienne, dure à avaler mais nécessaire pour être en bonne santé spirituelle
- pour les autres, d'une notion obsolète, moraliste et responsable de l'enfermement des masses dans un carcan religieux d'un autre âge

Je caricature un peu certes, mais vous avouerez bien que mes propos trouvent quelque part un écho dans votre expérience !

Moi j'étais dans la première catégorie...

Je voyais la repentance comme une nécessité, une sorte d'auto-flagellation intérieure, un processus permanent d'introspection, pointant inexorablement toutes mes erreurs et mes insuffisances et m'amenant au traditionnel "Mea culpa, mea culpa... C'est ma faute, ma très grande faute ! Pardon, pardon, mon Dieu, je ne le ferais plus, ou je ferais mieux."
Pas très serein, ni forcément efficace par rapport au résultat souhaité : être aujourd'hui "meilleur" qu'hier et bien moins que demain !

Et puis un jour... l'étymologie est venue à la rescousse !

La suite... dans quelques jours !

(cause atelier d'impro, soirée filles, répét de groupe de rock, soirée théâtre... et oui, je parle peut-être beaucoup de Dieu and co, mais je suis normale...enfin, presque !)

11 nov. 2008

A l'image de Dieu ?

L'homme créé à l'image de Dieu...

Ce principe énoncé dans la genèse m'a toujours rendue perplexe ! Pas vous ?

Mais de quelle image parle-t'on ? Je doute qu'il s'agisse d'une ressemblance physique, on n'est bien évidemment pas tous blonds, barbus, les yeux bleus, les cheveux longs et la raie au milieu !!


Blague à part, cette question revenait souvent sautiller entre mes neurones. Parce que, quand même, être créé à l'image de Dieu... on sent bien que là derrière se cache un truc important, essentiel même.

Et puis, quelque temps après cette compréhension nouvelle de "tu aimeras le seigneur et ton prochain comme toi-même" (voir note "mes fondations"), ça a fait "tilt" !

Dieu est trinitaire : Père, Fils et Saint-esprit. De nombreux passages de la Bible, notamment du nouveau testament, montrent que Le Père est en relation avec le Fils et l'Esprit, le Fils est en relation avec le Père et l'Esprit et l'Esprit en relation avec le Fils et le Père.

La relation est donc le coeur même de l'identité de Dieu... Et je crois que c'est à cette dimension relationnelle que fait référence le principe de "créé à l'image de Dieu". La relation est également au coeur de notre identité d'être humain.

Ceci étant dit, le lien se fait immédiatement avec ma note précédente : tu aimeras Dieu et ton prochain comme toi-même... le plus grand commandement, celui qui nous conduit à cultiver et à respecter notre nature profonde, créée à l'image de Dieu.

Être relationnel, à l'image de Dieu.... Cette compréhension a révolutionné ma vie, ni dans le tumulte, ni en un instant mais progressivement.

Comprendre que cultiver ma relation à moi-même, aux autres et à Dieu, c'était accomplir pleinement ma destinée d'être humain" m'a entraînée sur un chemin déroutant, souvent difficile ou douloureux, mais passionnant et très concret !

On en reparlera !

10 nov. 2008

Mes fondations

Il y a une dizaine d'années, j'ai vécu une "crise de foi" ! Rien à voir avec l'excès de boisson, certes, mais une bonne crise quand même !

Je fréquentais l'église tous les dimanches, je faisais partie des responsables, des activités en pagaille...
Et puis un jour, suite à des évènements que je raconterais peut-être dans un autre billet, tout est "parti en vrille " ! Je continuais à aller à l'église mais je me sentais décalée. J'aimais toujours Dieu autant, mais je m'interrogeais sur la pertinence et la véracité de certains des enseignements dispensés. Parallèlement, j'ai rencontré quelqu'un d'une autre confession chrétienne. Si nous partagions la même foi, nous n'avions pas toujours la même manière de comprendre le sens de la bible...

A débuté pour moi une période d'intense confusion... J'avais perdu mes repères ! Qui croire, que croire, comment croire ?

C'est dans cette période assez sombre qu'un passage de la bible s'est imposé à moi. Cet épisode, rapporté à la fois par Matthieu, Marc et Luc, relate la réponse de Jésus à un "pro de la loi" qui lui demandait quel était le plus grand commandement. La réponse célèbre de Jésus :

"Tu aimeras ton Dieu de tout ton coeur de toute ton âme et de toute ta pensée et tu aimeras ton prochain comme toi-même"

Et Jésus ajoute : "toute la loi est suspendue à ces 2 commandements" (traduction littérale)

Ce verset que je connaissais pourtant déjà, a pris une portée nouvelle. Il m'a donné la réponse à la question qui me taraudait : " sur quel principe inaltérable puis-je fonder ma vie ?"

L'accomplissement de la loi (le must donc !) repose donc sur une triple dimension relationnelle : aimer Dieu, aimer son prochain, s'aimer soi-même.
Il est d 'ailleurs intéressant de noter que les deux derniers sont liés : aimer son prochain comme soi-même. On ne peut donc aimer l'autre qu'à la hauteur de l'amour que l'on se porte à soi-même... Il y aurait beaucoup à dire à ce sujet !

Cette compréhension nouvelle de ce passage a refondé ma vie d'une manière extraordinaire : en poursuivant cet objectif, aimer Dieu, les autres et moi-même, j'irais forcément dans le bon sens !

Que du bon sens, non ?